Au fil de ses recherches en sociologie du genre, Christine Détrez s’est penchée sur une absence : non pas seulement celle des femmes de l’Histoire, mais aussi celle d’une femme, sa mère, de l’histoire familiale.
Comment, avec les outils de la sociologie, enquêter, retrouver une vie minuscule, une vie ordinaire ? Comment expliquer, comprendre, les silences ? Comment, à partir d’une trajectoire, parler d’une génération, celle des femmes nées dans les années 40, qui, chacune à leur façon, ont pu contribuer à l’émancipation ? La sociologie peut-elle rendre compte des émotions engagées dans une telle (en)quête ?
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