Festival Ojo Loco, témoignages
Le festival « Ojo Loco » est une base de travail pour les élèves de Ligia, professeur d’espagnol à l’UIAD.
C’est pourquoi nous recevons des témoignages en espagnol.
Cette année, par suite du confinement imposé par le virus Covid-19, le traditionnel festival de films espagnols et sud-américains, nous a été proposé suivant un schéma « virtuel » : tous les films documentaires et interviews étaient sur un site dédié ; tout était accessible pour un montant forfaitaire de 8 Euros, somme plus que raisonnable pour cette offre de qualité.
Cette année j’ai vu plus de productions (3 fictions et 3 documentaires) que les autres années, car j’ai trouvé plus facile d’ouvrir mon PC quand je voulais plutôt que de me déplacer au centre de Grenoble. Evidemment il n’y a pas le confort et la qualité d’images du Méliès !
La afinadora de árboles (de Natalia Smirnoff – Argentina)
Clara es una exitosa ilustradora y escritora de libros infantiles. Para lograr una vida más tranquila se muda al pueblo de su infancia con su marido Franco, abogado y su agente, y sus dos hijos Violeta y Lisandro. Allí ella reencuentra Ariel, un carnicero, su primer amor de juventud y su hermano Carlos un cura de una parroquia que se encarga de chicos pobres…
Clara se replantea su vida y se cuestiona su modo de vida acomodada, aburguesada, que la alejó de la creatividad artística.
Me gustó: – el carácter de los protagonistas y sobre todo de Clara (Paola Barrientos)
– el ambiente y el conflicto entre el mundo literario y la sencillez del campo
Clara est une écrivaine et illustratrice à succès de livres pour enfants. Pour trouver une vie plus tranquille elle déménage vers le village de son enfance avec son mari Franco, un avocat et son agent, et ses deux enfants Violeta et Lisandro. Là elle retrouve Ariel son premier amour de jeunesse et son frère Carlos, un prêtre d’une paroisse qui prend en charge des jeunes précaires…
Clara repasse en revue sa vie et remet en question son passé bourgeois, qui l’a éloigné de sa créativité artistique.
J’ai aimé : – le caractère des protagonistes et surtout celui de Clara (Paola Barrientos).
– l’atmosphère du film et le conflit entre le monde littéraire et la simplicité de la campagne
Infierno grande (de Alberto Romero – Argentina)
María, una maestra de un pueblo de la provincia de la Pampa camina hacia su emancipación.
Está embarazada y ha decidido abandonar a su marido violento para dar a luz y criar a su hijo en un lugar mejor. Un disparo en la noche precipita su huida y la lanza en un viaje hacia lo más profundo del desierto pampeano, Naíco, un pueblo fantasma donde nació…
Esta película es un road-trip westernaria en camioneta!
Me gustó: – el suspense digno de un “western”
fotografías de la Pampa, desierto, atardeceres, ambiente general
música (como la de Sergio leone en los westerns spaghetti)
pero no me gustó el final de la película (no hay). La conclusión de esta historia es dada por el niño en voz-off.
Maria, institutrices Dans un village de la pampa, voyage vers son émancipation.
Elle est enceinte et a décidé de quitter son mari violent pour accoucher et élever son fils dans un endroit meilleur. Un coup de fusil dans la nuit précipite sa fuite et l’embarque dans un voyage vers le plus profond désert de la pampa, Naico, un village fantôme où elle est née. Ce film est un road-trip genre western en camionnette !
J’ai aimé : – le suspens digne d’un western
les images de la pampa, du désert, des tombées du jour, l’atmosphère générale
la musique (comme celle de Sergio Leone dans les westerns spaghetti)
mais je n’ai pas aimé la fin du film (il n’y en a pas). La conclusion de cette histoire est donnée par le petit enfant en voix off.
Documental: Operació Globus (España)
Jou tiene un sueño que lo ha perseguido toda la vida: encontrar el camión con el que dio la vuelta al mundo con sus amigos. 40 años atrás, regresa a la aventura de recuperarlo, pero pronto se da cuenta que lo que estaba buscando no es lo que se pensaba.
En 1976, un grupo de amigos recibió un patrocinio de « Pegaso » para dar la vuelta al mundo en camión. Los seis jóvenes ansiosos de aventuras y preparados como si fueran exploradores de otro siglo, bautizaron la expedición « Operació Globus » y partieron a explorar el mundo. Tres años y cincuenta países después, la falta de motivación, la distancia cada vez mas grande entre ellos y el abandono de « Pegaso », pusieron fin a la aventura. Inesperadamente, el menos entusiasta del grupo, Jou, convenció al patrocinador para continuar solo con el camión, desapareciendo durante cinco años y volviendo a casa sin un céntimo, como un hombre cambiado y con muchos secretos.
Me gustó: – un increíble historia en una época sin muchos recursos, el entusiasmo de 6 jóvenes despreocupados pero dispuestos a todo, la perseverancia del extremista y su deseo de recobrar sus sueños de juventud.
– los flashbacks permanentes entre las dos épocas.
Jou a un rêve qui le poursuit toute sa vie : retrouver le camion avec lequel il a fait le tour du monde avec ses amis. 40 ans plus tard il reprend l’aventure pour le récupérer, mais très vite il se rend compte que ce qu’il cherche n’est pas ce qu’il pensait.
En 1976, un groupe d’amis reçut le parrainage de « Pegaso » pour faire le tour du monde en camion. Les 6 jeunes avides d’aventure et préparés comme des explorateurs d’un autre siècle, baptisèrent l’expédition « Operation Globus » et partirent pour explorer le monde. Trois ans et 50 pays plus tard, le manque de motivation, la distance de plus en plus grande entre eux et l’abandon de « Pegaso » mirent fin à l’aventure. De façon inattendue, le moins enthousiaste du groupe, Jou, persuada le sponsor de continuer seul avec le camion, disparaissant pendant 5 ans et rentrant chez lui sans un sou, comme un homme transformé avec plein de secrets.
J’ai aimé : – une histoire incroyable à une époque sans grands moyens, l’enthousiasme de 6 jeunes insouciants mais prêts à tout, la persévérance du jusqu’au-boutiste et son désir de retrouver l’objet de ses rêves de jeunesse.
– les flashbacks permanents entre les deux époques
Miguelito
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Le festival « OJO LOCO » nous a offert un film que j’ai particulièrement apprécié.
Il s’agit de BARACOA du cinéaste Argentin Pablo Briones. En 2016 le metteur en scène a dû changer son projet et texte car les 2 jeunes acteurs, amis dans la vie, voulaient jouer tous les 2.
Il a entretenu une relation pendant 6 mois par téléphone pour mettre à jour ce film à la fois fiction et documentaire. Par exemple il leur a demandé « Comment ils passaient leurs vacances d’été ? »
Lorsque l’été arrive dans le petit village cubain, Leonel, 9 ans et Antuan,13 ans, explorent leur univers intime, loin des adultes. Leur amitié est partagée entre plaisir simple et ennui, jeux bagarres, conversation sur la vie, questions existentielles … grandir oui mais comment ?
Alors que son ami, Antuan, provocateur, est attiré par l’agitation de la ville, La Havane, Leonel est forcé de repenser sa place dans le monde.
Film sur l’amitié où les émotions n’ont plus leur place.
Brigitte
Sympa d’avoir des commentaires sur les films, parce qu’en temps ordinaires, ce sont les échanges que l’on a avec les autres spectateurs qui font – en partie – le charme du festival. Et seule, devant mon écran, ce n’était pas tout à fait la même chose !
Ceci dit, remarquable boulot de l’association Fa sol Latino !