A la Mure, une conférence de qualité sur le climat
De Bernard Leterrier.
Les spectateurs qui se sont rendus au Théâtre de La Mure jeudi 10 avril, où l’antenne matheysine de l’UIAD proposait une conférence d’Isabelle Billard, directrice de recherche CNRS à LEPMI (Laboratoire d’électrochimie et de physicochimie des matériaux et des interfaces à l’université de Grenoble), n’ont pas regretté d’avoir sacrifié un bel après-midi ensoleillé.
Isabelle Billard
C’est une conférence de haute qualité que la chercheuse leur a proposée. Isabelle Billard est revenue sur les accords de Paris sur le climat signés en 2015, nous engageant, en tant que citoyens, tout autant qu’ils engagent les 195 états signataires, à agir individuellement et collectivement pour tenter de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Cela fait 10 ans déjà et les effets ne se font pas sentir comme on pouvait l’espérer. S’il y a une prise de conscience importante d’une partie de l’humanité – surtout des jeunes – l’effet de serre continue de faire monter les températures sur notre terre impactant inégalement sa population. Les habitants du tiers-monde émettent moins de CO2, mais pourquoi les agriculteurs africains ne devraient pas aspirer à la mécanisation ?
Isabelle Billard, directrice de recherche CNRS à LEPMI, présentée par Christine
La chercheuse a rappelé les chiffres d’observation du climat mesurés notamment par les carottages de la calotte glaciaire de l’Antarctique, qui révèlent une augmentation du CO2 dans l’atmosphère exponentiellement depuis les années 50 qui ont vu l’explosion du nombre de voitures thermiques et des vols d’avions.
Les spectateurs sont sûrement ressortis avec plus de questions que de réponses mais cette conférence a eu le mérite de les faire envisager des actions qu’ils peuvent mener individuellement ainsi que les démarches que l’État français peut mettre en place en vue de réduire les émissions de CO2.
