El « Club de cine español » cierra el año escolar con la película « La puerta abierta »

Le cycle du club de cinéma espagnol s’est terminé par la projection de LA PUERTA ABIERTA » film réalisé en 2016 par Marina SERESESKY, réalisatrice espagnole née en Argentine.

On y voit la vie de ROSA (Carmen Machi), prostituée, comme l’était sa mère ANTONIA (Terele Pávez). Celle dernière, âgée maintenant et en fauteuil roulant, continue de prendre soin de sa personne, elle se prend pour Sara Montiel et se querelle sans cesse avec sa fille.

Toutes deux vivent ensemble dans « una casa de vecindad » (immeuble collectif) bruyante, entourées d’autres prostituées, une Russe avec sa petite-fille, une Cubaine avec un petit garçon, une travestie LUPITA (Asier Etxandria) et la gardienne de l’immeuble, la « hyène » qui n’a pas d’enfant et dont le mari a été l’amant de Rosa. Dans ces appartements mitoyens, la solidarité joue, lorsque la Russe décède, sa petite-fille se cache, fuyant instinctivement la police et, naturellement, se réfugie chez Rosa et sa mère, dont la porte de l’appartement reste toujours ouverte (une des sources de conflit). Même Rosa, fatiguée et qui ne veut pas l’accueillir, finit par l’aider. On comprend très vite que cette petite LYUBA, malgré son jeune âge, sait se débrouiller seule et se rendre tendrement indispensable. Lorsque la vieille dame meurt, Rosa décide de partir avec l’enfant, lui offrant (et s’offrant à elle-même également) une nouvelle vie.

Nous ouvrons la discussion en notant que c’est un film « de femmes ». Sous le regard attentif d’une réalisatrice, les seuls hommes qui passent dans le flou sont les clients, le jeune demi-frère de Lyuna apparaît bien falot et le beau rôle est dévolu à un travesti, quant à Antonia, elle se vante d’avoir eu la mission de « détruire les mariages ».  Dans un quasi huis-clos, ce sont essentiellement les relations mère/fille, souvent dures mais révélant un profond attachement et amour, qui sont racontées. Il s’agit d’un reflet de la société, avec l’éventail des âges de la vie.  Même si nous remarquons que c’est la mort qui permet à Lyuna et Rosa de changer de vie, nous aimons la fin du film, plein d’espoir pour elles.

Juanita (Jeanne Allizon)

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