Le Prix littéraire UIAD 2025 à été attribué à…


De Nicole Dupré.

 

Souviens toi des abeilles de Zineb Mekouar – Éditions Gallimard. 2024.

Le jury du 11e Prix littéraire de l’UIAD

Après des semaines de suspense, le voile est levé, le Jury du Prix littéraire composé de 11 personnes, autour de la présidente Mireille Houldinger, s’est réuni le 9 avril à l’Université Inter Ages du Dauphiné (Uiad) pour délibérer et choisir le lauréat 2025.

La délibération a permis à chacun de s’exprimer, de faire valoir ses préférences et les raisons de ses choix. La diversité des goûts, des réactions, et la personnalité des jurés – qui ne se connaissaient pas – ont tout de suite mis en évidence des opinions assez tranchées…

mais tous ont retenu la qualité des huit romans proposés et les émotions qu’ils ont procurées.
Comme en témoigne cette remarque d’une participante « C’est tout petit une abeille, tout petit, ça ne devrait pas mourir pour une histoire de terre qui s’assèche. « 

Tous les membres du jury se sont ensuite retrouvés autour d’un buffet pour prolonger ce moment de partage littéraire qui connaît encore une fois un beau succès pour sa 11e édition !

Nous remercions notre partenaire, la Librairie Arthaud, l’équipe de la bibliothèque de l’Uiad très investie dans ce projet tout au long de l’année ainsi que toutes les personnes qui œuvrent depuis longtemps à la réussite de ce prix Littéraire !

 

L’ouvrage en quelques lignes

« Fascinant …. envoûtant …. je cherche quel est le bon adjectif pour définir le très joli livre de Zineb Mekouar : Souviens-toi des abeilles. 

D’abeilles et de miel il est effectivement question puisque l’histoire d’Anir et de sa famille dépend de ce rucher sacré qui regroupe les ruches de chaque famille du village, un village perdu dans une vallée du Haut Atlas marocain, loin de tout.
Anir n’a que10 ans, mais il suit avec passion les explications de son grand-père qui l’initie peu à peu au travail qu’exige la vie des abeilles, étroitement mêlée à celle de la famille d’Anir. Son père est parti à la ville pour gagner de quoi soigner sa femme, qui ne quitte plus sa chambre et fredonne en permanence la même mélopée lancinante. Quelque chose s’est brisé en elle ….

Souvent lyrique, parfois elliptique l’écriture de Zineb Mekouar laisse au lecteur une large part à l’imagination :  à mi-chemin du conte et du roman, elle suggère plus qu’elle n’explique. C’est un livre d’aujourd’hui, qui n’a rien oublié des rites et des traditions, qui insiste sur le rôle de la collectivité, de la transmission des valeurs, et des risques que les changements climatiques font courir aux abeilles, mais aussi aux humains. Un livre qui interroge. Sans insister. Et c’est comme cela que son charme opère. » Nicole Dupré

 

 

Vous aimerez aussi...

3 réponses

  1. Catherine Blanchard dit :

    Un bien joli roman, un grand père qui transmet sa passion ancestrale pour les abeilles à son petit-fils, une belle relation entre le vieillard, endurci par la vie et la rudesse du climat, et l’enfant ravi de partager ces instants avec lui.
    Un roman poétique, tendre et grave. CB

  2. Pouliquen dit :

    Bonjour, cela donne envie de le lire.
    Comme les avis ont été tranchés, où pourrait-on trouver sur le site la liste des livres qui ont été préselectionnés? Cela permettrait d’élargir la lecture au-delà des seuls 11 personnes sélectionnées pour ce jury à la française.

Répondre à Laurence Chalubert Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.