Romans dépaysants pour lecteurs confinés
Troisième roman “dépaysant” pour lecteurs confinés, Le Chanteur de Tango de Tomas Eloy Martinez ne parle pas de grands espaces sauvages. Ni déserts, ni montagnes, ni forêts ni bayous, mais les rues, les immeubles, les boutiques, les cafés, d’une ville totalement fascinante : Buenos Aires.
pour en savoir plus :
Nicole Dupré
Merci pour l’éloge de ce beau roman que j’avais apprécié. Dans la même veine, les lecteurs passionnés du thème pourront aussi apprécier » les Dieux du Tango » de l’écrivaine d’origine urugayenne Carolina de Robertis et les quatre conférences de Jorge Luis Borges réunies dans un petit ouvrage intitulé » le Tango ».
Pour la petite histoire, l’Uruguay et l’ Argentine se disputent toujours la paternité de l’icône du Tango, Carlos Gardel. De son vivant, ce dernier avait répondu, non sans subtilité, » être né à Buenos Aires quand j’avais deux ans et demi ». Puisque, n’en déplaise aux Uruguayens qui le font naître chez eux à Tacaruembo, Charles Gardel était natif de Toulouse. Pour les grands voyageurs, cette querelle récurrente peut rappeler celle opposant le Pérou et le Chili sur l’invention du fameux cocktail » Pisco sour »; ou encore l’ Australieet la Nouvelle-Zélande quant à celle de la » Pavlova », délicieuse pâtisserie. Cordialement. Jean-Jacques Pellegrin
A défaut de danser, on peut lire en effet. mais vos dernières propositions sont particulièrement savoureuses : Pisco Sour et Pavlova ! Voilà de quoi sortir de la grisaille.