Souvenir de HINAMATSURI à la Saison Japonaise
De Wakiko :
Dans le cadre de la “Saison japonaise” organisée à Grenoble en automne dernier, nous avons fêté 10 ans de jumelage avec la ville de Tsukuba.Plusieurs manifestations ont eu lieu dans différents endroits de la ville et notamment à la Maison de l’International où nous avons pu participer à une installation évoquant HINAMATSURI, fête ancestrale japonaise.
Les élèves des cours de japonais de Mme Wakiko Tsuboi ont proposé de mettre à l’honneur, les poupées d’HINAMATSURI, traditionnellement la fête des filles.
Cette fête consacrée aux petites filles a lieu chaque année au japon le 3 mars et consiste à exposer dans sa maison de petites poupées précieuses aux vertus porte-bonheur, poupées qui peuvent se passer de génération en génération. Les parents dressent dans leur maison un autel de poupées “HINA”, ils font ainsi le voeu que leur fille grandisse heureuse et en bonne santé.
Ces poupées représentent les membres de la cour impériale sur une estrade pyramidale, un petit escalier recouvert de feutre rouge a permis de présenter les différentes poupées selon un ordre très précis sur 7 niveaux :
– au sommet de la pyramide, l’Empereur et l’Impératrice en kimono de mariage
– sur la 2ème marche, “les 3 dames de la cour”, au service du Palais, avec des accessoires (pichet de saké, sucreries, table basse)
– sur la 3ème marche, 5 musiciens (tambour, flûte, etc…)
– sur la 4ème marche, les ministres de l’Empereur armés d’arcs et de flèches,
– sur la 5ème marche, 3 serviteurs “les fonctionnaires du Palais, munis d’ombrelles, plateau de nourriture, etc.
Ils représentent 3 émotions : la colère, la tristesse et la joie.
Et aux 2 niveaux les plus bas différents accessoires miniatures.
La disposition est très codifiée mais costumes, coiffures, ustensiles… peuvent varier selon les régions. Leurs visages sont en porcelaine et les personnages sont richement vêtus de soie.
Ces collections peuvent être très onéreuses et se transmettent de génération en génération. La coutume exige d’ailleurs qu’elles soient rangées à la fin de mois pour ne pas compromettre les chances des filles de la maison de se marier un jour…
Pour compléter cet ensemble, Madame Tsuboi a exposé des kimonos de mariage richement décorés et aux couleurs somptueuses.
