El « Club de cine español » siempre está en la cartelera
Chaque mois, au sein du « Ciné-Club espagnol » Ligia Martins nous propose un film en espagnol (sous-titré en espagnol ou pas). La variété des thèmes, de la langue et des accents donne une ouverture sur la culture hispanique et sud-américaine. La sélection est vaste, du film historique au film ancien ou récemment sorti, de la comédie au drame ou sujet de société.
MAR ADENTRO, film espagnol réalisé en 2004 par Alejandro Amanába, raconte la vraie vie de Ramón Sampedro, tétraplégique de 57 ans, bloqué dans son lit depuis l’âge de 25 ans. Il se bat pour obtenir l’autorisation légale de mourir, malgré l’opposition de sa famille qui l’entoure et le soutient, et celle de l’Eglise, mais avec l’aide de l’association pour le Droit de Mourir dans la Dignité.
Ce film a obtenu de multiples récompenses (dont l’Oscar du meilleur film étranger).
L’euthanasie ? Sommes-nous prêts à l’accepter ? La demandons-nous pour nous, pour les autres ? Qu’elle est la législation en vigueur en Europe, en Amérique du Sud ? Comment et pourquoi la législation a-t-elle évolué ? Un sujet de société difficile qui nous interpelle et dont nous avons débattu (en espagnol) à l’issue de la projection.
Juanita (Jeanne Allizon)
« Mar Adentro » film espagnol d’Alejandro Amenábar sorti en 2004, avec Javier Bardem dans le rôle principal est le dernier que nous avons vu.
C’est un film très émouvant, nous y rencontrons un homme exceptionnel, tétraplégique et qui utilise la seule chose qu’il peut utiliser : sa tête.
Son cerveau rêve, imagine, invente et aussi exprime sa volonté farouche de mourir après 28 ans d’immobilité.
Il est entouré d’une famille exemplaire, aimante, attentive, mais dont la vie ne tourne qu’autour de lui et il sait ce que cela représente en temps et financièrement pour cette famille pauvre.
Amenábar nous fait sentir, sans nous la montrer, cette vie de dépendance totale à autrui, sans intimité ni pudeur, que Ramón feint de supporter avec un certain humour.
Il nous montre aussi où en étaient la législation espagnole et le poids de la religion à cette époque.
Différents avis sont exprimés dans ce film et nous voyons que dans certaines situations des personnes peuvent changer d’avis sur l’euthanasie.
Ce drame est inspiré d’une histoire vraie, celle de Ramón Sampedro, devenu tétraplégique après un accident et qui avait demandé de mourir.
Ce film nous a permis de parler de l’euthanasie, des problèmes qu’elle pose et de l’évolution de la société sur ce sujet.
Mónica (Monique Delaroue)